Ariel Henry salue l’arrestation de Joseph Félix Badio

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Après avoir effectué ses voyages officiels au Canada et au Mexique au cours de la semaine écoulée dans le cadre de sa participation au Sommet Canada-Caricom et à celui sur le développement et la migration, de retour au pays le chef du gouvernement Ariel Henry lors d’une conférence de presse tenue le mardi 24 octobre 2023 au salon diplomatique de l’Aéroport International Toussaint Louverture salue l’arrestation par la police de l’un des suspects clés dans le magnicide de Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio.

« J’applaudis vivement la police nationale qui a procédé à l’arrestation de Joseph Félix Badio. C’est un bon pas qui aidera à l’avancement de l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse », a déclaré le PM.

Suivant les conclusions de divers rapports d’enquête, notamment celles de la Direction centrale de la police judiciaire (DPCJ) et des organisations de défense des droits humains, le Premier ministre Ariel Henry et Félix Badio Joseph s’étaient entretenus à maintes reprises au téléphone avant, pendant et après l’opération qui a conduit à la mort de Jovenel Moïse.

Aux dires du directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) Pierre Espérance participant à l’émission Le Rendez-vous avec Volcy Assad le vendredi 20 octobre 2023, le Premier ministre Ariel Henry avait l’habitude de donner de l’argent au suspect clé de l’assassinat de Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio. « Ariel Henry lui a donné de l’argent au moins deux fois », précise Pierre Espérance.

Toutefois, à un moment de la durée, Joseph Félix Badio ne recevait plus de sous entre les mains d’Ariel Henry. « C’est quand il n’a plus reçu d’argent qu’il a proféré des menaces à l’encontre d’Ariel Henry et moi », croît le responsable du RNDDH.

Faut-il aussi rappeler que lors d’une émission avec Garry Pierre Paul, Ariel Henry présentait Joseph Félix Badio comme une bonne connaissance qui est incapable de monter un complot d’une aussi grande envergure pour destituer ou assassiner un président de la République. Des rapports du Réseau National de Défense des Droits Humains révélaient que Badio jouissait du soutien inconditionnel du Premier ministre, Ariel Henry.