Ariel Henry, Martine Moïse et Léon Charles ont le sommeil troublé, selon Pierre Espérance

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Intervenant au cours de la semaine écoulée dans une émission diffusée sur les réseaux sociaux le Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, a avancé qu’Ariel Henry, Martine Moïse et Léon Charles ont le sommeil troublé suite à l’arrestation d’un des cerveaux de l’assassinat de Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio. « Je pense que Badio fera des révélations, aussitôt qu’il sera arrivé aux États-Unis », croît le défenseur des droits humains.

« Martine Moïse est pour moi une suspecte dans ce dossier par rapport à son comportement, il y a Ariel Henry, Léon Charles, Rockfeller Vincent », dit Pierre Espérance qui croit dur comme fer que « Joseph Félix Badio va tout déballer aux États-Unis. « Il a déjà parlé avec l’international, pendant qu’il était en cavale », révèle-t-il.

Aussi, bien que le croît Martine Moïse, Pierre Espérance dit estimer que Léon Charles a beaucoup à dire sur les motifs entourant l’assassinat de l’ancien président de la République d’Haïti Jovenel Moïse.

« Léon Charles, après que Vincent et Solages se soient rendus, s’est introduit au bureau du commissaire, faisant plus d’une heure de tête-à-tête avec lui. Léon Charles était en contact étroit avec ses derniers quand ils étaient à Morne Calvaire. Est-ce que c’était pour qu’ils se rendent ? Je ne sais pas. Peu après, il a nié qu’il s’est entretenu avec eux », rapporte Pierre Espérance qui dit avoir tout tenté pour dénicher ses appels téléphoniques.

Sans langue de bois, Pierre Espérance n’a pas mis sa langue dans sa poche pour réaffirmer que Léon Charles était avisé d’un complot visant à assassiner le 58e président d’Haïti. « Il était au courant d’un complot, mais il n’a pas pris de dispositions appropriées pour l’en empêcher », déplore le directeur exécutif du RNDDH.

Soulignons qu’avant et après l’assassinat de Jovenel Moïse, des faits bizarres se sont produits comme celui où la Direction centrale de la police judiciaire (DPCJ) a été déconnectée du système le reliant avec d’autres institutions étatiques comme l’immigration, l’Office National d’Identification (ONI), l’Office d’Assurance Véhicules Contre Tiers (OAVCT) et la Direction Générale des Impôts (DGI), révèle Pierre Espérance. En dépit de ses nombreuses dénonciations concernant ce dossier, il explique que le gouvernement dirigé par Ariel Henry depuis l’assassinat de Jovenel Moïse n’avait rien fait pour y remédier.