Au regard de l’accord du 17 mai 2021 l’ancien ministre dominicain des affaires étrangères, Miguel Valgas Maldonado, reconnaît qu’Haïti avait l’autorisation de la part du gouvernement dominicain de construire le canal sur la rivière Massacre. « C’était la première erreur des autorités dominicaines dans ce dossier », avoue l’ancien ministre.
Ce dernier affirme que le gouvernement du président Luis Abinaber a commis diverses erreurs dans sa manière de gérer ce conflit avec Haïti dans le cadre de la construction du canal sur la rivière Massacre.
« Le gouvernement a fait plusieurs erreurs, le 17 mai 2021, il a fait un accord où il a donné libre passage au canal de la rivière Massacre, donc il veut évidemment recourir à une autre mesure », a laissé entendre le président du Parti réformiste dominicain dont ses propos ont été relayés par le journal Listin Dario.
M. Vargas affirme que les erreurs commises dans la gestion du conflit avec Haïti créent » une image négative » de la République Dominicaine.
« La décision de fermer la frontière était aussi une erreur, Haïti est le deuxième partenaire commercial de la République Dominicaine et que la fermeture de la frontière affecte les commerçants dominicains et les commerçants haïtiens », se désole l’homme d’État.
« La fermeture de la frontière a déclenché une crise économique pour le secteur commercial et crée une image négative de la République Dominicaine dans le contexte international, car il semble qu’elle prive Haïti d’eau et de nourriture », poursuit-il.
L’image négative que cela créé donc c’est que la République Dominicaine refuse de l’eau et de la nourriture à Haïti, le pays le plus pauvre de l’hémisphère, estime Maldonado.