Une plaidoirie lancée en faveur de l’inclusion de mesures de protection des droits humains dans la feuille de route de la mission multinationale devant être déployée pour combattre les gangs en Haïti et dont le Kenya est prêt à diriger, c’est tout ce qu’exige l’organisation internationale de défense des droits humains Amnesty International.
L’entité internationale de défense des droits de l’homme a sollicité le mardi 3 octobre 2023 au Conseil de sécurité des Nations-Unies d’inclure des paramètres de protection des droits humains pour le déploiement de la mission multinationale.
À travers un communiqué paru cette semaine, le directeur de défense des droits humains au Kenya Irungu Houghton, a déclaré ceci : »Des paramètres clairs, obligatoires et exécutoires devraient détailler les mesures de surveillance opérationnelle pour empêcher l’usage illégal de la force, la négligence causant des dommages aux populations locales et d’autres abus avant le déploiement ».
L’organisation rappelle que « Ces interventions n’ont pas permis de mettre des mécanismes de responsabilisation en cas d’usage excessif de la force et ont été témoins d’un large éventail d’abus, y compris d’exploitation sexuelle ».
Faut-il aussi rappeler que l’Amnesty International évoque l’histoire d’Haïti en ce qui à trait aux cas d’abus et d’impunité lors des précédentes interventions multinationales ou étrangères.