Suite à l’invitation qui lui a été acheminée en date du lundi 2 octobre 2023 autour de l’enquête en cours sur le dossier de l’assassinat de l’ex président Jovenel Moïse, accompagné de l’un de ses avocats l’ancien président Michel Joseph Martelly a répondu dans la matinée du mardi 3 octobre 2023 aux questions du juge instructeur en charge de ce dossier Me Walter Wesser Voltaire.
L’un des avocats de l’ancien locataire du Palais National à savoir Me Mario Delcy souligne que son client est pour l’aboutissement de l’enquête, l’homme de loi affirme que ce dernier a répondu à toutes les questions du juge. Il a aussi fait part de sa volonté de voir aboutir l’enquête.
Après son audition qui a duré environ quatre heures à sa sortie du carré du magistrat instructeur, M. Martelly n’a pas fait aucune déclaration aux micros des journalistes, toutefois, il n’a pas pris trop de temps dans la même journée du mardi 3 octobre 2023 pour exprimer clairement sa position comme citoyen via son compte Twitter sur l’affaire dont il y a été interrogé.
« Respectueux de la loi des autorités judiciaires de mon pays, j’ai répondu à l’invitation du juge Walter W Voltaire dans le cadre de l’instruction relative à l’assassinat du Président Jovenel Moïse » a écrit le parrain politique du défunt.
« Tout en me conformant au secret de l’instruction, j’en ai profité pour exprimer au magistrat instructeur mon plein et entier soutien à l’enquête ; j’ai également exprimé mon vif désir que la justice puisse retrouver et punir, les coupables de ce crime odieux », a-t-il poursuivi.
L’ancien Chef de l’État à part de l’un de ses avocats avait à ses côtés pour assurer sa sécurité quelque de ses gardes du corps, il avait également le support de certains de ses partisans et sympathisants qui se massaient dans le parage du bureau du juge.
Notons que Me Mario Delcy a déclaré que son client Michel Joseph Martelly comme il l’a si bien dit à travers l’un de ses tweets apporte son plein soutien pour l’aboutissement de l’enquête. « Il veut que toutes les coupables soient identifiés et punis conformément à la loi », a laissé entendre l’homme de loi.