Fermeture des frontières Haitiano-Dominicaines, qui sera le grand perdant?

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Environ deux semaines depuis que le président Dominicain, Luis Abinader a ordonné la fermeture des frontières haitiano-dominicaines, où il a également décidé de ne plus livrer de visas aux haïtiens et suspendre les commerces entre les deux pays, des compagnies de transport entre la dominicanie vers Haïti ne pourront plus faire des voyages. Des commerçants dominicains au niveau de Dajabon s’en plaignent parce que leurs marchandises sont gaspillées, leur prix diminue considérablement et les Haïtiens eux restent ferme sur leur décision, la continuité des travaux de canalisation sur la rivière massacre.

Les habitants de Ouanaminthe ont décidé de canaliser la rivière massacre afin d’améliorer la gestion des eaux, pour faciliter l’agriculture dans le département du Nord-est, une décision qui a suscité la colère du gouvernement Dominicain. En représailles l’administration de Luis Abinader a décidé de fermer ses frontières avec Haïti. Cette décision prise par Luis Abinader de fermer les frontières Haïtino-dominicaines et de suspendre les visas pour les Haïtiens aura des conséquences néfastes sur l’économique des deux pays.

Du côté haïtien, de nombreux commerçants dépendent des échanges commerciaux avec la République Dominicaine pour leur subsistance. La fermeture des frontières limite leur accès aux marchés dominicains et réduit leurs opportunités commerciales. Cela peut entraîner une baisse des revenus, une augmentation du chômage et une détérioration des conditions de vie pour de nombreux Haïtiens.

Dajabon, l’un des intersections entre la république Dominicaine et Haïti est considéré comme l’espace commercial entre les deux pays. En Haïti divers produits vendus sur le marché proviennent de l’autre côté de la frontière et sa fermeture entrave leur accès au marché Dominicain, ce qui va affecter le train de vie des commerçants (es) économiquement puisqu’il aura probablement baisse de revenus, augmentation du tôt de chômage et de la faim.

En République Dominicaine, la fermeture des frontières a également ses conséquences économiques.
Le pays de Luis Abinader dépend en partie des travailleurs Haïtiens, soit au niveau agricole, soit dans la construction et tant d’autres. Sans oublier que les Haïtiens sont en grand nombre la nation qui achète beaucoup plus de visas pour se rendre en république Dominicaine, la suspension des visas pour les ressortissants Haïtiens peut affecter des chantiers Dominicains, qui causera une baisse de production du côté des entreprises dominicaines.

Les chaînes d’approvisionnement régionales et internationales sont entravées par la fermeture des frontières, des marchandises qui sont peut-être en transitent en république Dominicaine peuvent être bloquées ou retardées, ce qui causera des perturbations dans les secteurs de l’import-export et même au niveau logistique.

Depuis mercredi des commerçants dominicains au niveau de Dajabon commencent à s’en plaindre parce que leurs marchandises commencent à être gaspillées et une baisse considérable sur les produits a été aussi constatée en terre voisine.

Selon des données disponibles, les exportations de la République dominicaine vers Haïti s’élevaient à environ 1,059 milliard de dollars américains en 2020 pourtant l’exportations venant d’Haïti vers la République dominicaine s’élevaient à environ 195 millions de dollars américains en cette même année.

Une décision prise par Luis Abinader qui fait beaucoup de remous même en république voisine. Selon l’avis de plus d’un, pour résoudre ce conflit, il est essentiel de promouvoir un dialogue sincère entre les deux pays et de travailler ensemble pour trouver des solutions durables pour préserver la rivière Massacre tout en répondant aux besoins en eau des deux nations. Des mesures environnementales, telles que des programmes de reforestation et de gestion de l’eau, peuvent contribuer à restaurer l’écosystème de la rivière et à réduire les tensions entre les deux pays. De plus, une coopération économique et politique renforcée peut aider à résoudre les différends frontaliers et à promouvoir le développement mutuel.

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