Avant tout dialogue, la construction du canal doit cesser, exige le gouvernement dominicain

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« Il n’y aura pas de dialogue avec Haïti, tant que la construction sur la rivière Massacre ne sera pas arrêtée », a annoncé le ministère dominicain des Affaires étrangères dans l’après-midi du jeudi 14 septembre 2023. Les échanges entamés depuis mercredi avec les autorités haïtiennes sont restées stériles. Cette décision de la chancellerie dominicaine survient suite à la sortie du gouvernement haïtien sur la question.

À travers une note parue dans la soirée du jeudi 14 septembre 2023, le ministère des Affaires étrangères en terre voisine a indiqué que la deuxième rencontre du dialogue entre les autorités des deux pays autour de la table binationale de l’eau en vue de résoudre la crise du fleuve Massacre a touché à son terme.

La chancellerie dominicaine a rapporté que la deuxième réunion dans le cadre du dialogue que les autorités en terre voisine avaient le leadership avec les autorités haïtiennes sur la question de nappe phréatique binationale pour résoudre la crise de la rivière Massacre a bouclé.

« Ils ne sont pas parvenus à un accord », a rapporté Diario Libre. Les deux rencontres avaient pour objectif de parvenir à un accord sur la construction du canal pour procéder au détournement des eaux de la rivière Massacre dans le camp d’Haïti afin de faciliter l’utilisation de l’eau par le secteur privé.

« La construction unilatérale du canal du côté haïtien de la rivière doit être arrêtée immédiatement avant de poursuivre un autre dialogue », a souligné le ministère des Affaires étrangères dominicaines dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

« Le gouvernement dominicain a réitéré sa position selon laquelle ces travaux violent le traité de paix et d’amitié perpétuelle et l’arbitrage de 1929, et doivent être arrêtés immédiatement avant de poursuivre tout autre dialogue », a déclaré le ministère.

Soulignons que de son côté le gouvernement haïtien a rappelé dans une note officielle son droit d’exploiter ses richesses naturelles, tout en précisant qu’aucune des deux nations ne peut utiliser l’affluent transnational sans la permission de l’autre.

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