En marge d’une conférence de presse tenue par les responsables de l’Union Nationale des Normaliens/nes et Éducateurs/trices d’Haïti (UNNOEH), à environ une semaine de la rentrée des classes, ils disent croire que les conditions nécessaires et minimales ne sont pas au rendez-vous.
Dans un cahier de charges soumis aux autorités éducatives depuis tantôt deux ans, l’observation produite par l’UNNOEH tient en compte la question de sécurité, l’absence de mesures d’accompagnements économiques et le non-respect des revendications des enseignants, telles sont entre autres l’ensemble des raisons évoquées qui pourront empêcher à la pleine réussite de la rentrée des classes prévue pour le lundi 11 septembre prochain.
La Coordonnatrice à l’équité de genre de l’UNNOEH, Angeline Cherfils, pointe du doigt les dirigeants en place. Ces derniers, aux dires de la syndicaliste, n’ont jusqu’à présent, pris aucune mesure sérieuse de façon à rétablir l’ordre et la sécurité en vue de créer un climat favorable au fonctionnement des écoles dans le pays.
De son côté, Kenson Délice qui officie à titre de Coordonnateur Général de l’Union Nationale des Normaliens/nes et Éducateurs/trices d’Haïti (UNNOEH) parle d’une réouverture « à l’oral ». Mr Délice avance comme argument pour justifier sa position le non-respect des revendications des enseignants du secteur. Sans oublier de mentionner l’absence criante de mesures d’accompagnement au profit des professionnels de l’éducation évoluant dans le privé.
Sur la base de tous ces constats, les deux dirigeants syndicaux invitent les responsables au niveau du ministère de l’Éducation nationale ainsi que les responsables d’État à juguler le phénomène de l’insécurité, à implanter un programme d’accompagnement au bénéfice des parents et enseignants en vue de garantir une bonne rentrée des classes à travers tout le territoire national.
