Le RNDDH vivement préoccupé face à la recrudescence des actes de banditisme

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L’organisme de défense des droits humains dénommé Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dans son dernier rapport publié récemment exprime vivement ses préoccupations face à la recrudescence des actes de banditisme qui touchent grandement aux vies et aux biens de la population où du 1er mai au 12 juillet 2023, le récent bilan révèle qu’au moins quarante cas d’enlèvements, 75 assassinats suivis de plusieurs cas liés à des tentatives d’assassinats ont été enregistrés.

Ce n’est pas un secret de polichinelle pour personne que le ralentissement du mouvement d’auto-défense populaire baptisé « Bwa Kale » lancé en avril dernier, ça a boosté les bandits qui reprennent confiance dans leurs barbaries à suivre à nouveau la voie de la criminalité sur tout le territoire national notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

À travers ce rapport de 5 pages publié, le jeudi 13 juillet, le RNDDH informe avoir au moins répertorié quarante (40) cas d’enlèvements au cours de ces trois derniers mois. Au rang de ces cas, le Réseau National de Défense des Droits Humains à évoqué le double kidnapping effectué en espace d’une semaine contre la journaliste Marie Lucie Bonhomme et son époux Pierre-Louis Opont qui est toujours aux mains de ses ravisseurs.

Ensuite, le cas du directeur régional de l’APN, Pierre Richard Joseph qui a recouvré sa liberté contre rançons le week-end écoulé ainsi que l’enlèvement de trois individus dont un médecin, le 6 juillet dernier à Delmas 48.

L’organisation de défense des droits humains a retracé aussi soixante-quinze (75) cas d’assassinats et tentatives d’assassinats. Parmi les victimes, on retrouve notamment les policiers Emmanuel Dérilien, assassiné à Saint-Louis du Nord par des membres de la population et l’agent 3 Roberto Charleston, affecté à l’UDMO, assassiné le 1er mai dernier par des bandits armés à Source Matelas sur la nationale numéro 1.

Le RNDDH a dénombré aussi, au cours de la même période treize (13) fusillades dont sept (7) dans la commune de la Croix-des-Bouquets sans compter plusieurs attaques armées.

L’organisation dit également condamner la puissance chaque jour augmentée du caïd Vitelhomme Innocent et de son gang Kraze Baryè auxquels, « la PNH a délibérément laissé le contrôle des communes de la Croix-des-Bouquets, de Delmas, de Pétion-Ville et de Tabarre ». Il appelle les autorités concernées à mettre fin à la protection des bandits notoires afin de rétablir la paix et la sécurité dans le pays.

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