40 000 haïtiens déjà autorisés à entrer aux États-Unis

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Lors d’une entrevue exclusive accordée a Tevé América la semaine écoulée, rapportée dans toute son intégralité par le média El Nuevo Herald, le Sous-secrétaire à la sécurité intérieure américaine, Blás Núñes-Neto, a informé que depuis le lancement du programme « Humanitarian Parole » en janvier 2023, environ 40,000 demandes ont été approuvées par le Service de L’Immigration et de la Citoyenneté des États-Unis. L’officiel affirme que les États-Unis répondront à tous ceux qui ont déposé une application dans le cadre de ce programme humanitaire.

Selon les informations communiquées par le Sous-secrétaire à la sécurité intérieure américaine, quelque 28,000 cubains ont bénéficié du programme humanitaire, communément appelé « programme Biden ». « Un chiffre inférieur au nombre de Vénézuéliens (51,000) et d’haïtiens environ (40,000) approuvés, mais supérieur à celui des Nicaraguayens (23,000), a écrit El Nuevo Herald.

« Quelqu’un qui a déposé sa demande hier peut-être traitée demain, mais quelqu’un qui attend peut-être assuré que sa demande sera traitée », a ajouté Blás Núñes-Neto.

Au nom du gouvernement américain, il a précisé que « toutes les demandes émanant de citoyens des pays bénéficiant de ce programme seront traitées ». L’officiel américain précise que chaque jour, la moitié des demandes traitées le sont par ordre chronologique, c’est-à-dire dans l’ordre dans lequel elles ont été soumises. « L’autre moitié est traitée de façon aléatoire », a-t-il informé.

« Je continue à dire à mes amis de ces quatre (4) pays d’attendre, d’être patients, d’utiliser cette procédure légale, qui est bien meilleure que d’arriver illégalement et d’être renvoyés probablement dans leur pays ou au Mexique et de ne pas pouvoir entrer dans le pays pendant plus de cinq (5) ans », a-t-il déclaré.

Blás Núñes-Neto a insisté sur le fait que les gens devraient opter pour l’émigration légale vers les États-Unis et non pour des voies illégales, qui pourraient leur coûter l’expulsion du pays ou l’emprisonnement.

Le fonctionnaire américain a également mis en garde contre les escroqueries liées à la libération conditionnelle humanitaire, soulignant qu’il s’agit d’une procédure totalement gratuite.

« Le seul coût est le billet d’avion pour venir aux États-Unis. Si quelqu’un les fait payer pour participer au programme, il s’agit d’une fraude », a rappelé M. Núñes-Neto.

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