Sur un effectif de 23 881 étrangers dits en situation irrégulière en terre voisine durant le mois écoulé, 23 878 s’agissaient de ressortissants haïtiens expulsés suivis d’une citoyenne américaine, d’une Hondurienne et d’une Polonaise.
Ils avaient été arrêtés lors d’une série d’opérations menées sur l’ensemble du territoire dominicain plus particulièrement à Santiago Rodríguez, Jarabacoa, Constanza, La Vega, Barahona, Pedernales, San Juan de la Maguana Azua, Baní, La Altagracia, Jimaní, Elias Piná et Grand Saint-Domingue.
« Ces actions sont le résultat du renforcement des efforts préventifs et stratégiques pour contrer le flux migratoire irrégulier et lutter contre la traite des personnes en République Dominicaine », telles sont les explications apportées par le directeur général de la migration, Venancio Alcántara.
Si certains compatriotes victimes d’expulsion du territoire voisin se plaignent régulièrement des conditions dans lesquelles s’effectuent les déportations, M. Alcántara affirme que les agents respectent la réglementation en matière d’immigration et les droits fondamentaux de la personne et les accords internationaux.
« J’affirme que les agents migratoires sont appelés à éviter les excès », a fait savoir le responsable.
Jonas Montes, Journaliste